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McLaren

La McLaren W1 redéfinit les supercars avec 1 258 chevaux et une aérodynamique révolutionnaire

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La McLaren W1, le successeur des F1 et P1, introduit une nouvelle ère dans le monde des supercars. Avec une puissance phénoménale de 1 258 chevaux, une aérodynamique complexe et une propulsion arrière, elle redéfinit ce que nous attendons des voitures ultra performantes.

Au cœur de cette machine se trouve un tout nouveau moteur hybride V8 de 4,0 litres, produisant à lui seul 915 chevaux.

Ce moteur est assisté par un module électrique, fournissant 342 chevaux supplémentaires, tous dirigés vers les roues arrière.

Le poids à vide de 1 399 kg permet à la W1 d’atteindre un rapport puissance/poids impressionnant de 899 ch par tonne.

Des chiffres à couper le souffle

La McLaren W1 est capable d’atteindre une vitesse maximale de 350 km/h, bien que cette dernière soit électroniquement limitée.

Côté accélération, les performances sont tout aussi impressionnantes : elle passe de 0 à 100 km/h en seulement 2,7 secondes, atteint les 200 km/h en 5,8 secondes, et les 300 km/h en moins de 12,7 secondes. Des chiffres qui surpassent même ceux de la McLaren Speedtail.

Pour ceux qui s’intéressent à l’aérodynamisme, la W1 bat également des records. Elle réalise un temps trois secondes plus rapide par tour que la McLaren Senna sur le circuit de test de Nardo en Italie, démontrant ainsi l’efficacité de ses performances aérodynamiques.

Une monocoque révolutionnaire

Au centre de la McLaren W1 se trouve l’Aerocell, une monocoque entièrement en fibre de carbone, conçue pour répondre aux exigences aérodynamiques les plus élevées de McLaren.

Cette structure légère et rigide intègre des sièges fixes, un choix qui non seulement réduit le poids mais modifie également la position de conduite. Grâce à une réduction de l’empattement de 70 mm, la W1 gagne en agilité et en maniabilité.

Aérodynamisme : deux modes pour des performances optimales

L’un des aspects les plus novateurs de la W1 réside dans son aérodynamisme adaptable. Utilisant l’effet de sol, un exploit rarement vu dans les voitures de série, la W1 dispose de deux modes distincts : un pour la route et un pour la piste.

En mode course, la suspension se raffermit, la hauteur de caisse diminue, et les éléments aérodynamiques actifs entrent en action.

Le plus impressionnant reste peut-être l’aileron arrière, surnommé le « McLaren Active Long Tail ». Il s’étend jusqu’à 300 mm au-delà de la carrosserie, générant ainsi une déportance maximale.

Ce système est complété par un diffuseur arrière et une gestion de l’air complexe qui optimisent l’appui dans les virages rapides.

Une technologie hybride ultra légère

La McLaren W1 embarque une technologie hybride particulièrement légère. Le module électrique, d’un poids de seulement 20 kg, est capable de tourner à 24 000 tr/min, et il est alimenté par une batterie de 1,384 kWh, conçue pour résister aux longues sessions sur circuit.

L’ensemble du système hybride pèse 40 kg de moins que celui de la P1 tout en offrant 40 % de puissance en plus.

Cette puissance est acheminée via une nouvelle boîte de vitesses à huit rapports, associée à un différentiel électronique.

Les pneus Pirelli P Zero Trofeo RS sur-mesure, montés sur des jantes de 20 pouces à l’avant et de 21 pouces à l’arrière, complètent cet arsenal technologique.

Une supercar conçue pour la route et la piste

Comme l’explique Marcus Waite, responsable des performances chez McLaren sur topgear.com : « Le défi est de créer une voiture qui soit incroyable sur route, puis de la rendre performante sur circuit. Vous ne pouvez pas vraiment faire l’inverse. » Cette philosophie a guidé chaque étape du développement de la W1, pour offrir une harmonie entre dynamisme routier et agressivité sur piste.

Avec son design à la fois fonctionnel et élégant, la McLaren W1 repousse les limites de ce qu’une supercar peut accomplir.

Si ses performances aérodynamiques complexes et sa technologie hybride en font un modèle exceptionnel, elle reste fidèle à l’ADN de McLaren : offrir une expérience de conduite pure, aussi exaltante que sophistiquée.

Albert Joergensen
Mon nom est Albert Jørgensen. Je suis journaliste pour formule-1.ca, et j'ai toujours voulu travailler dans le monde de la Formule 1 et du sport automobile. Cela a été mon rêve depuis que je l'ai découvert à l'âge de 12 ans avec mon père. Mais devenir pilote de course, cela ne s'est jamais réalisé, alors j'ai dû trouver un autre chemin pour entrer dans ce milieu. Il y a un an, j'ai découvert qu'il y avait un vide concernant les nouvelles de Formule 1 en France et au Canada. Lorsque j'ai vu cela, j'ai décidé de combler ce vide avec des articles et des nouvelles de première classe. C'est pourquoi je rédige désormais quotidiennement les dernières nouvelles de la Formule 1 pour que les Français puissent également profiter de cet incroyable sport que nous connaissons tous.