Le calendrier de la F1 à la croisée des chemins : la limite bientôt atteinte ?
La Formule 1 continue d’étendre son calendrier, et la saison 2024 marquera un record historique avec 24 Grands Prix au programme.
Pourtant, selon le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, un seuil critique pourrait être atteint si de nouvelles courses venaient à être ajoutées.
En vertu de l’Accord Concorde, un autre Grand Prix pourrait encore être intégré chaque saison, mais cela soulève de plus en plus de questions sur la capacité de la F1 à gérer un tel rythme.
Des nouveaux venus potentiels
Plusieurs pays aspirent à accueillir un Grand Prix dans les prochaines années. L’Afrique du Sud, qui avait déjà accueilli la F1 dans le passé, exprime son désir de revenir dans le calendrier.
De plus, l’essor de jeunes talents comme Franco Colapinto en Argentine ravive l’idée d’organiser une course dans ce pays d’Amérique du Sud.
L’intérêt croissant pour la F1 à travers le monde offre des opportunités économiques indéniables aux pays hôtes, mais à quel prix pour les équipes et les pilotes ?
La limite des capacités de la FIA
Ben Sulayem a récemment exprimé son inquiétude quant aux défis que pourrait poser un calendrier encore plus chargé.
Selon lui, l’ajout de nouveaux Grands Prix impliquerait une refonte complète de l’organisation logistique de la FIA.
« Vous franchissez un cap où il faudrait deux équipes. Nous ne pouvons pas en faire plus, » a-t-il déclaré à Autosport déclaré GPblog.com.
Cette affirmation met en lumière les limites opérationnelles auxquelles l’organisation pourrait être confrontée.
Avec 24 courses, la FIA doit déjà maximiser ses ressources humaines pour assurer une couverture adéquate de chaque événement.
Jusqu’où peut aller la F1 ?
Bien que la gestion du calendrier relève principalement de la FOM (Formula One Management), Ben Sulayem n’a pas exclu l’idée que le nombre de courses pourrait encore augmenter à l’avenir.
Cependant, un consensus semble émerger au sein de la F1, avec le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, qui juge également que 24 Grands Prix représentent un bon équilibre pour les saisons à venir.
Pourtant, alors que de nouvelles pistes et opportunités se présentent, la F1 devra décider si elle est prête à franchir cette « barrière » ou si elle doit plutôt consolider son format actuel.
La gestion des ressources humaines : un défi de taille
Avec un calendrier qui s’étend d’année en année, la question de la gestion du personnel devient un enjeu central pour la FIA.
Assurer la qualité et la sécurité des événements, tout en évitant le burn-out des équipes, sera crucial pour garantir la pérennité du sport dans les prochaines années.