Carlos Sainz doute de Ferrari au Qatar
Avec seulement deux courses restantes pour conclure la saison 2024, Ferrari garde une mince possibilité de remporter son premier titre des constructeurs depuis 2008.
Pourtant, Carlos Sainz affiche peu d’optimisme à l’approche du Grand Prix du Qatar, estimant que le circuit de Lusail mettra en évidence les faiblesses de la SF-24.
des hauts et des bas à las vegas
Ferrari abordait le week-end de Las Vegas avec un statut de favori. Carlos Sainz s’était qualifié en deuxième position, suivi par Charles Leclerc en quatrième.
Malgré un départ prometteur où Leclerc s’est hissé à la deuxième place dès le premier virage, les deux pilotes ont rapidement rencontré des problèmes de pneus.
Au huitième tour, l’usure prématurée des gommes les a obligés à passer en pneus durs. Cependant, leur rythme sur ce nouveau train a permis une remontée impressionnante, aboutissant à une troisième et quatrième place, consolidant ainsi des points cruciaux dans la lutte au classement des constructeurs.
un défi de taille au qatar
Malgré cette performance honorable à Las Vegas, Sainz se montre réservé quant à leurs chances sur le circuit exigeant du Qatar.
La Scuderia, à 24 points de McLaren, devra faire face à des adversaires redoutables tels que Mercedes, Red Bull et McLaren, sur un tracé qui favorise des monoplaces plus équilibrées.
Selon Sainz sur f1technical.net : « Au Qatar, le maximum pourrait être une P5 ou une P6 […] Je m’attends à ce que nous ayons du mal, et je pense que McLaren et Mercedes seront très forts. »
Cette anticipation met en évidence les limites techniques de la SF-24 dans des conditions spécifiques.
ferrari peut-elle créer la surprise ?
Alors que l’écurie italienne approche de la fin de saison avec une dynamique encourageante, les attentes restent mesurées pour Lusail.
La clé du succès résidera dans la capacité à maximiser chaque opportunité tout en limitant l’écart avec ses concurrents directs.
une dernière ligne droite sous pression
Le Grand Prix du Qatar représente une nouvelle épreuve décisive pour Ferrari, qui devra conjuguer stratégie et performance pour garder espoir dans une bataille des constructeurs toujours aussi intense.