Ce qui se cache vraiment derrière les contrôles des ailerons flexibles au GP de Belgique en F1
Lors du Grand Prix de Belgique, la FIA a décidé d’intensifier les contrôles sur les ailerons flexibles, suscitant des discussions dans le paddock de la F1.
Ces vérifications visent à empêcher les équipes de tirer un avantage aérodynamique illégal en exploitant des failles dans la réglementation actuelle.
L’enjeu principal est de s’assurer que les ailerons des voitures ne se déforment pas de manière significative sous l’effet des forces aérodynamiques, ce qui pourrait offrir un avantage en réduisant la traînée en ligne droite tout en augmentant l’appui dans les virages. Ces pratiques, bien que subtiles, peuvent améliorer considérablement les performances des voitures.
La FIA a introduit de nouvelles directives techniques pour limiter cette flexibilité excessive. Les équipes soupçonnées de contourner les règles ont désormais l’obligation de passer des tests plus rigoureux.
Ces mesures sont censées assurer l’équité et la conformité des voitures avec les normes de sécurité et de performance.
L’introduction de ces contrôles renforcés survient après des soupçons que certaines équipes utilisaient des mécanismes cachés et des composants mobiles pour faire fléchir les ailerons de manière contrôlée.
Ces ajustements sophistiqués permettent aux voitures de bénéficier d’une configuration aérodynamique variable en fonction des conditions de course, une stratégie jugée contraire à l’esprit des règles par la FIA.
En réponse, plusieurs équipes ont dû apporter des modifications à leurs conceptions pour se conformer aux nouvelles exigences, et la FIA continuera à surveiller de près ces éléments pour prévenir toute tentative de fraude.
