Damon Hill accuse la FIA de donner un « passe-droit » à Verstappen
La dernière course de Max Verstappen au Grand Prix du Mexique a relancé le débat sur ses manœuvres en piste et l’application des règles en Formule 1.
Pour Damon Hill, champion du monde de F1 en 1996, les règlements semblent offrir à Verstappen une sorte de « passe-droit », permettant au pilote Red Bull de forcer ses concurrents à sortir de la piste sans encourir de sanctions sérieuses.
Une stratégie de course agressive et controversée
Verstappen est connu pour repousser les limites du règlement, surtout lorsqu’il est en tête d’une course. Le pilote néerlandais, malgré ses trois titres de champion du monde, reste critiqué pour ses manœuvres parfois jugées trop agressives, notamment lorsqu’il se trouve en lutte directe avec un concurrent.
Au Grand Prix du Mexique, l’incident a eu lieu dès le premier virage. Partant de la deuxième position sur la grille, Verstappen s’est retrouvé aux côtés de Carlos Sainz, alors en pole position.
Cependant, au lieu de laisser de l’espace au pilote Ferrari à l’extérieur, il l’a poussé hors des limites de la piste pour prendre la tête.
Damon Hill critique l’application des règles de la FIA
Pour Damon Hill, l’attitude de Verstappen au départ démontre un manque de respect des règles de dépassement, pourtant bien définies par la FIA.
Hill estime que les règlements actuels offrent trop de flexibilité, permettant à Verstappen de prendre des libertés avec ses rivaux.
« Au virage 1, Max n’a fait aucun effort pour laisser de la place à Carlos, » a commenté Hill selon f1oversteer.com, ajoutant que, selon lui, les règles actuelles donnent trop de marge au pilote Red Bull pour agir ainsi.
Hill a même utilisé l’expression « C’est la guerre », illustrant par cette phrase que pour lui, les actions de Verstappen vont au-delà du simple jeu de course.
Cette polémique vient s’ajouter à d’autres incidents récents où Verstappen a été accusé d’intimidation sur ses rivaux sans être systématiquement pénalisé.
Un débat toujours ouvert sur l’équité des sanctions
La course au Mexique n’a pas été la seule à susciter des questions. Verstappen avait déjà échappé à des sanctions similaires au Grand Prix des États-Unis, où Lando Norris avait été pénalisé pour une action semblable, malgré les accusations de comportement agressif de Verstappen.
Pour de nombreux observateurs, ces incidents révèlent une faille dans l’application des règles. Les actions de Verstappen, qui consistent à pousser ses rivaux hors piste pour maintenir sa position, soulèvent des questions sur la cohérence des sanctions en Formule 1 et sur la nécessité d’une clarification des règles de dépassement.
Ainsi, alors que le championnat se poursuit, le débat autour des limites de la compétition en piste reste ouvert, et Verstappen demeure au centre de ces discussions, suscitant autant l’admiration pour ses compétences que la controverse pour ses méthodes.