Divergence d’opinions chez Mercedes après le GP des États-Unis
Le week-end de Mercedes au Grand Prix des États-Unis a suivi un schéma devenu familier. Malgré des performances prometteuses en début de course, l’équipe a vu son rythme s’effondrer de manière dramatique.
Lors des qualifications sprint, Lewis Hamilton semblait capable de se battre pour la pole position. Cependant, une erreur dans le virage 12, combinée à un drapeau jaune, l’a empêché de concrétiser cette opportunité.
Son coéquipier, George Russell, a démontré le potentiel de la voiture en terminant à seulement douze millièmes de seconde du poleman Max Verstappen.
Une performance gâchée en sprint
Malgré la bonne performance en qualification, le sprint n’a pas été favorable à Russell, qui s’est lui-même qualifié d’« idiot » après avoir été dépassé par les deux Ferrari et perdu une place face à Lando Norris.
Finalement, il a terminé cinquième, une position décevante compte tenu des attentes créées par les améliorations techniques apportées à la voiture.
En raison de l’usure excessive de ses pneus, Russell s’est retrouvé dans le sillage de Hamilton, mais le septuple champion du monde a vu sa propre course compromise par un problème de suspension.
Tous deux ont commis des erreurs coûteuses en qualifications, avec Hamilton éliminé en Q1 et Russell finissant par percuter les barrières lors de Q3.
Un tête-à-queue qui crée la polémique
Le jour de la course, Hamilton a réalisé un excellent départ, gagnant six positions, mais sa course s’est terminée prématurément au troisième tour.
Il a perdu le contrôle de sa voiture dans l’avant-dernier virage, là même où Russell avait accidenté sa voiture la veille, et s’est retrouvé coincé dans les graviers.
Hamilton a exprimé des doutes quant aux récentes améliorations de Mercedes, suspectant qu’elles pourraient être à l’origine de son tête-à-queue.
« Lors des essais libres 1, j’ai fait un tête-à-queue au virage 3, ce qui est extrêmement rare, » a-t-il déclaré sur f1oversteer.com, ajoutant qu’il n’avait jamais perdu le contrôle à cet endroit auparavant.
Il a également souligné que Russell, qui roulait avec l’ancienne spécification de la voiture, semblait plus à l’aise.
Un désaccord public
George Russell, quant à lui, a rejeté cette explication. Après avoir récupéré une sixième place avec l’ancienne version de la voiture, il a insisté : « Cela n’a rien à voir avec les améliorations. »
Ce désaccord entre les deux pilotes met en lumière les difficultés rencontrées par Mercedes pour ajuster ses nouveaux composants.
Alors que Mercedes se tourne vers la prochaine course au Mexique, une question demeure : Hamilton choisira-t-il d’utiliser ces nouvelles pièces controversées, ou reviendra-t-il à une version plus familière de sa monoplace ?