Exemption budgétaire pour Audi en f1 : un précédent dangereux ?
La décision de la FIA d’accorder à Audi F1 une exemption salariale dans le cadre du plafonnement budgétaire prévu pour 2026 suscite des inquiétudes parmi les équipes de Formule 1.
Ayao Komatsu, directeur de Haas, a exprimé son mécontentement, estimant que cette mesure pourrait établir un précédent problématique pour l’équité dans le sport.
Une exemption controversée
Audi, qui prendra en 2026 le contrôle de l’équipe Sauber basée en Suisse, a bénéficié d’une décision favorable de la FIA.
Celle-ci ajustera le plafonnement budgétaire pour compenser les coûts plus élevés des salaires en Suisse, qui sont environ 35 à 45 % supérieurs à ceux pratiqués au Royaume-Uni ou en Italie, où sont basées la plupart des autres équipes.
Cette initiative vise à accélérer la compétitivité d’Audi en F1. Si le directeur technique de l’équipe, Mattia Binotto, salue cette décision, d’autres équipes, y compris Haas, s’y opposent fermement.
La réponse d’ayao komatsu
Ayao Komatsu a critiqué cette décision en soulignant les implications qu’elle pourrait avoir pour l’équité entre les équipes.
Il a déclaré selon planetf1.com : « Pourquoi une équipe basée en Suisse devrait-elle avoir une exemption ? Tout le monde choisit où installer son équipe. »
Komatsu a mis en lumière la difficulté de définir des critères cohérents pour ce type de mesures. Selon lui, permettre une telle exception pourrait ouvrir la porte à des demandes similaires pour d’autres équipes basées dans des régions aux coûts de vie variables.
Des risques pour l’équité en f1
La critique de Haas s’étend au risque de voir d’autres domaines réglementaires, comme les moteurs ou les règles sportives, devenir de plus en plus complexes et potentiellement injustes.
Pour Komatsu, simplifier les règlements et éviter les exemptions est essentiel pour maintenir une compétition équitable.
La décision concernant Audi F1, bien qu’elle vise à soutenir une nouvelle arrivée dans le sport, met en évidence les tensions autour de la régulation et de l’équité en Formule 1, un débat qui ne manquera pas de s’intensifier à mesure que l’on approche de 2026.