Ferrari a perdu deux mois sur le développement de l’aileron flexible
Frederic Vasseur, directeur de l’équipe Ferrari, a révélé que l’écurie avait perdu un temps précieux dans la course au développement des ailerons avant flexibles.
Cette technologie, adoptée avec succès par Mercedes et McLaren, a soulevé des doutes sur sa légalité avant d’être validée par la FIA.
Une attente coûteuse
Avant le Grand Prix de Belgique, la FIA a intensifié sa surveillance en installant des caméras pour analyser les ailerons flexibles. Cependant, aucune sanction n’a été prise, une décision qui a surpris Ferrari.
Contraint par le plafond budgétaire, l’écurie a choisi de différer ses investissements dans cette technologie en attendant une clarification des règles.
Frederic Vasseur a résumé la situation ainsi selon motorsportweek.com : « Nous étions convaincus que la FIA allait interdire ces dispositifs après Spa. Mais ils ont finalement été autorisés. Cela nous a coûté un ou deux mois. »
Une adoption tardive mais efficace
Après avoir introduit son propre aileron flexible au Grand Prix de Singapour, Ferrari a rapidement récupéré du terrain.
L’écurie a décroché une victoire à Mexico et un doublé aux États-Unis, montrant que ce retard initial n’a pas empêché des performances solides en fin de saison.
Une innovation qui continue de faire débat
Si Ferrari a réussi à combler son retard, la question des ailerons flexibles reste ouverte. La FIA continue d’évaluer cette technologie pour envisager des ajustements à moyen et long terme.
En attendant, Ferrari illustre combien le moindre mois de développement peut peser lourd dans une discipline où chaque détail compte.