Le grand prix du Canada avancé en mai pour réduire les émissions de carbone
À partir de la saison 2026, le Grand Prix du Canada, disputé sur le circuit Gilles-Villeneuve, se tiendra désormais au mois de mai, lors du troisième ou quatrième week-end.
Ce changement vise à aligner l’événement avec le Grand Prix de Miami, dans une volonté de réduire les déplacements intercontinentaux et les émissions de carbone de la Formule 1.
Ce réaménagement s’inscrit dans les efforts plus larges de la discipline pour rendre son calendrier plus régionalisé et durable.
Les organisateurs ont déjà opéré des ajustements similaires, comme le déplacement du Grand Prix du Japon au printemps ou l’association des courses d’Azerbaïdjan et de Singapour en automne.
un défi logistique relevé
La décision d’avancer la date du Grand Prix du Canada n’a pas été prise à la légère. Avec l’appui d’un nouveau promoteur local, ainsi que des autorités aux niveaux municipal, provincial et national, la F1 a pu concrétiser cette idée, restée infructueuse par le passé.
Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1, a salué cette collaboration en déclarant selon Blackbookmotorsport.com : « Ce changement rendra le déroulement futur de notre calendrier non seulement plus durable, mais également plus logique sur le plan logistique pour nos équipes et notre personnel. Notre engagement Net Zero d’ici 2030 reste une priorité pour nous en tant que sport, et c’est grâce à des ajustements comme celui-ci que nous progressons vers l’atteinte de notre objectif. »
une étape vers un objectif net zéro
Ce changement de date s’inscrit dans l’ambition de la Formule 1 de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2030.
En regroupant les courses selon des zones géographiques cohérentes, la discipline vise à réduire l’impact environnemental des voyages massifs nécessaires pour organiser ses 24 courses annuelles.
Cependant, des défis subsistent. Alors que la portion européenne du calendrier reste la plus respectueuse de l’environnement, son importance pourrait diminuer au profit de nouvelles destinations, telles que le Rwanda, l’Argentine ou la Thaïlande, augmentant potentiellement l’impact global.
une logistique rationalisée pour un sport plus vert
Le déplacement du Grand Prix du Canada constitue une étape concrète vers un calendrier plus durable.
Alors que la Formule 1 continue d’étendre sa portée mondiale, ce type de changement montre qu’un équilibre entre innovation et respect de l’environnement est possible, même pour un sport à vocation planétaire.
