Paolo Basarri quitte son poste de responsable de conformité à la FIA
Paolo Basarri, responsable de la conformité à la FIA depuis 2017, a quitté son poste, selon un rapport de la BBC.
Cette démission intervient dans un contexte déjà marqué par plusieurs départs notables au sein de l’organisation.
Bien que la FIA ait refusé de commenter cette information, l’annonce suscite des interrogations quant à l’avenir de son département de conformité.
un rôle sous le feu des projecteurs
Durant son mandat, Basarri a été impliqué dans plusieurs affaires sensibles. L’an dernier, il avait enquêté sur un échange présumé d’informations confidentielles entre Toto Wolff, directeur d’équipe Mercedes en F1, et Susie Wolff, directrice de la F1 Academy et épouse de Toto.
L’affaire, conclue rapidement, avait abouti à l’annonce par Susie Wolff de poursuites judiciaires contre la FIA.
En mars dernier, le département de conformité a également disculpé le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, face à des accusations d’ingérence dans deux courses du championnat 2023.
L’enquête avait conclu que les allégations étaient infondées, soulignant qu’un « ensemble de preuves solides au-delà de tout doute raisonnable » avait soutenu cette décision selon racefans.net.
un contexte de changements et de controverses
Le départ de Basarri s’ajoute à celui de Niels Wittich, ancien directeur de course en F1, officialisé la semaine dernière. La FIA a rapidement annoncé son remplacement par Rui Marques, directeur de course en Formule 2.
Ces mouvements au sommet de la FIA surviennent alors que l’organisme est confronté à des critiques croissantes de la part des pilotes.
Ces derniers se sont récemment plaints des sanctions imposées pour des jurons en conférence de presse et du strict respect des règlements concernant les bijoux ou les sous-vêtements ignifuges.
Ils demandent également plus de transparence sur l’utilisation des fonds issus des amendes infligées aux équipes et aux pilotes.
une transition qui soulève des questions
Avec le départ de Paolo Basarri, la FIA entre dans une période de transition délicate. Alors que les critiques se multiplient autour de certaines de ses décisions, il reste à voir comment l’organisme saura renforcer sa gouvernance et apaiser les tensions avec les acteurs clés de la Formule 1. Une chose est sûre, la gestion de ces changements sera cruciale pour l’avenir de la FIA.