Un départ prometteur pour Rui Marques en tant que directeur de course de la FIA
Rui Marques a pris les rênes du rôle de directeur de course FIA lors de l’un des week-ends les plus exigeants du calendrier de la Formule 1, à Las Vegas.
Sa nomination est intervenue à un moment tendu, marqué par le départ de Niels Wittich et les critiques persistantes des pilotes sur la gestion de la FIA sous la présidence de Mohammed Ben Sulayem.
Bien qu’il soit expérimenté grâce à ses fonctions en Formule 2, Formule 3 et au Grand Prix de Macao, Marques faisait face à une nouvelle échelle de responsabilités. Ses débuts dans cette position cruciale étaient attendus avec appréhension.
Une réponse immédiate aux attentes des pilotes
Dès le briefing du jeudi soir, Marques a cherché à instaurer un dialogue constructif avec les pilotes, répondant rapidement à leurs retours.
Parmi les demandes, la modification des limites de piste au virage 4 et l’amélioration de la visibilité de la ligne d’entrée des stands figuraient en tête.
Marques n’a pas tardé à mettre en œuvre des solutions pratiques, une démarche qui a surpris de nombreux pilotes.
Carlos Sainz, ravi des ajustements apportés, a qualifié ces changements de selon the-race.com « très bien pensés et bénéfiques », soulignant que cette réactivité était rarement observée par le passé.
Les ajustements ont non seulement amélioré la sécurité, mais ont aussi renforcé la confiance des pilotes envers le nouveau directeur de course.
Une collaboration prometteuse
Les premiers retours positifs des pilotes signalent une volonté de Marques de travailler main dans la main avec eux, marquant une rupture bienvenue avec les tensions antérieures.
Bien que ces ajustements initiaux soient de moindre envergure, ils représentent un pas dans la bonne direction, particulièrement dans un contexte où les pilotes exprimaient leur frustration face à une perception de manque d’écoute de la part de la FIA.
Le début d’une nouvelle ère ?
Alors que Rui Marques navigue dans ses premières semaines en tant que directeur de course, il devra démontrer sa capacité à gérer des situations plus complexes, comme des courses chaotiques ou des incidents controversés.
Pour l’instant, ses débuts réussis à Las Vegas envoient un signal d’espoir, ouvrant la voie à une relation FIA-pilotes plus harmonieuse.
