Bearman remplace Magnussen au Brésil : une conséquence inattendue
Oliver Bearman, le jeune prodige britannique, a été confirmé comme remplaçant de Kevin Magnussen pour tout le week-end du Grand Prix de São Paulo.
Magnussen, malade, n’est pas en état de piloter, et Haas a officialisé cette décision vendredi soir. Initialement, l’écurie espérait que le Danois puisse reprendre le volant samedi, mais les circonstances ne le permettent pas.
Bearman participera donc à sa troisième course de la saison, après avoir déjà remplacé Magnussen à Bakou plus tôt dans l’année.
Bearman a marqué les esprits dès ses débuts en mars, où il avait couru pour Ferrari en remplaçant Carlos Sainz, hospitalisé. Lors de ses deux premières apparitions en Formule 1, il est devenu le premier pilote de l’histoire à marquer des points avec deux équipes différentes.
À São Paulo, il a prouvé qu’il pouvait encore être performant en se qualifiant dixième pour la course sprint, battant le vétéran Nico Hülkenberg.
Une conséquence surprenante pour Bearman
Bien que sa présence à Interlagos soit une opportunité précieuse pour accumuler de l’expérience, elle entraîne une conséquence inattendue pour la suite de la saison.
Selon Will Buxton, présentateur de F1TV, Bearman ne pourra plus participer aux tests de fin d’année à Abu Dhabi.
« Une grande conséquence de cela est qu’avec trois Grands Prix à son actif, Bearman ne sera plus considéré comme un rookie pour le test de fin de saison », a-t-il expliqué sur X (anciennement Twitter) selon f1oversteer.com.
En effet, les règlements de la F1 stipulent qu’un pilote rookie est celui qui n’a pas participé à plus de deux courses.
Or, en dépassant cette limite, Bearman perdra son éligibilité pour ce test crucial, où chaque équipe doit aligner un rookie aux côtés d’un pilote titulaire.
Le directeur de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, a confirmé qu’Esteban Ocon assumera le rôle de pilote senior à Yas Marina, avec le soutien d’Alpine, qui prépare déjà Jack Doohan pour remplacer Ocon l’an prochain.
Un avenir prometteur malgré tout
Bearman ne semble pas affecté par cette contrainte. Son expérience en constante croissance chez Haas, avec déjà six séances d’essais libres et deux week-ends de course complets, devrait l’aider à s’intégrer pleinement en tant que pilote titulaire l’année prochaine.
De plus, sa capacité à s’adapter rapidement et à établir des relations solides avec les ingénieurs de l’équipe est un atout majeur pour sa progression future.
Si Ferrari devait avoir besoin d’un remplaçant en 2025 pour Charles Leclerc ou Lewis Hamilton, Bearman pourrait être sollicité, grâce à son appartenance à l’académie de l’écurie italienne.
Dans ce cas, Haas envisagerait de faire appel à Antonio Giovinazzi, ancien pilote Sauber, pour le remplacer.
Bearman continue d’impressionner par sa vitesse et son assurance, même dans des circonstances imprévues, et il sera fascinant de voir comment il évoluera au sein de la grille de F1.