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Red Bull Racing

Pourquoi Red Bull a choisi un aileron inadapté à Las Vegas

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Lors du Grand Prix de Las Vegas, Red Bull a dû composer avec un sérieux désavantage : un aileron arrière inadapté aux exigences du circuit.

Contrairement à ses rivaux, l’équipe de Milton Keynes n’a pas apporté de configuration spécifique à faible appui aérodynamique, un choix qui s’est avéré coûteux.

Sur le circuit rapide et peu adhérent de Las Vegas, la RB20 accuse un retard d’environ 7 km/h en vitesse de pointe, ce qui se traduit par un déficit de six dixièmes de seconde par tour. Une tentative d’alléger l’aileron entre les séances d’essais n’a pas suffi à compenser ce handicap.

pourquoi red bull n’a pas anticipé

Contrairement à des écuries comme Ferrari ou Mercedes, qui développent des pièces spécifiques pour des circuits tels que Monza ou Las Vegas, Red Bull a fait le choix de ne pas produire d’aileron à faible traînée pour cette saison.

Selon Helmut Marko, conseiller de l’équipe, ce choix est directement lié aux contraintes budgétaires imposées par le plafond des coûts selon RacingNews365.com :

« Nous n’avons pas d’autre aileron arrière, plus petit, comme celui de nos concurrents. Cela aurait été plus utile, c’est certain. »

des conséquences sur le championnat

Ce déficit de performance arrive à un moment clé de la saison. Si Max Verstappen reste en tête du championnat, son avance de 62 points sur Lando Norris pourrait être menacée si le Néerlandais ne parvient pas à maintenir cet écart à plus de 60 points après Las Vegas.

Dans ce cas, le couronnement de Verstappen comme champion du monde pourrait être retardé jusqu’au Grand Prix du Qatar.


un week-end sous pression pour red bull

La décision de Red Bull de ne pas investir dans un aileron adapté à faible appui pourrait coûter cher à Las Vegas.

Si ce choix reflète une stratégie budgétaire calculée, il met également en lumière les limites de la domination de l’équipe cette saison, alors que la concurrence ne cesse de se rapprocher.

Albert Joergensen
Mon nom est Albert Jørgensen. Je suis journaliste pour formule-1.ca, et j'ai toujours voulu travailler dans le monde de la Formule 1 et du sport automobile. Cela a été mon rêve depuis que je l'ai découvert à l'âge de 12 ans avec mon père. Mais devenir pilote de course, cela ne s'est jamais réalisé, alors j'ai dû trouver un autre chemin pour entrer dans ce milieu. Il y a un an, j'ai découvert qu'il y avait un vide concernant les nouvelles de Formule 1 en France et au Canada. Lorsque j'ai vu cela, j'ai décidé de combler ce vide avec des articles et des nouvelles de première classe. C'est pourquoi je rédige désormais quotidiennement les dernières nouvelles de la Formule 1 pour que les Français puissent également profiter de cet incroyable sport que nous connaissons tous.