Comment la règle de 2017 a rendu la défense de Verstappen légale
Le Grand Prix d’Austin a une fois de plus ravivé les débats sur les manœuvres défensives agressives en Formule 1, notamment après l’incident entre Max Verstappen et Lando Norris.
La décision des commissaires de ne pas pénaliser Verstappen pour avoir forcé Norris hors de la piste a suscité de nombreuses critiques de la part des pilotes et a relancé la discussion sur l’application des règles actuelles.
Une défense rendue possible par un changement de règle
L’incident d’Austin met en lumière une règle qui a disparu en 2017, rendant légal un type de défense que certains considèrent toujours comme douteux.
Lors de la course, Verstappen a défendu sa position face à Norris en freinant extrêmement tard, l’amenant au-delà des limites de la piste, mais sans subir de sanction.
La justification vient des lignes directrices actuelles qui stipulent qu’un pilote à l’extérieur n’a pas droit à la trajectoire s’il n’est pas clairement devant à l’apex.
Cependant, cette stratégie a des antécédents : Lewis Hamilton a rappelé un incident similaire survenu à Interlagos en 2021, lorsque Verstappen avait adopté la même tactique face à lui, sans être pénalisé.
Ce comportement a suscité des questions sur la clarté et l’équité des règles en vigueur, surtout comparé à des cas antérieurs où des manœuvres similaires avaient été sanctionnées.
Le débat sur la révision des règles
Les pilotes, dont Norris, appellent désormais à une révision des règlements pour éviter que de telles défenses ne continuent de déstabiliser les courses.
Norris a expliqué sur racefans.net : « Je me sentais obligé de faire quelque chose de mal. La majorité des pilotes pensent la même chose. C’est pourquoi vous avez entendu parler de changements potentiels des règles. »
Avant 2017, la Formule 1 sanctionnait explicitement les défenses jugées « illégitimes » en s’appuyant sur des articles spécifiques, mais ces clauses ont été supprimées pour adopter des critères plus précis.
Aujourd’hui, les commissaires utilisent des définitions plus détaillées pour déterminer la légitimité des actions en piste, bien que des incohérences subsistent.
Une transparence nécessaire
Quoi qu’il en soit, pour beaucoup d’observateurs, une amélioration évidente serait de publier ces directives en détail, afin que le public puisse mieux comprendre les décisions.
Les pilotes continueront toujours à pousser les limites des règles, mais une plus grande transparence sur les critères appliqués pourrait apaiser les tensions et clarifier ce qui est considéré comme une défense acceptable en Formule 1.