Enquête sur l’exclusion d’Andretti en f1 : la justice Américaine s’en mêle
L’exclusion d’Andretti Global du championnat de Formule 1 est désormais au cœur d’une enquête menée par le Département de la Justice des États-Unis, concernant des soupçons d’entrave à la concurrence.
Alors que plusieurs patrons d’écurie ont été sollicités pour fournir des informations, cette affaire soulève des débats sur les pratiques d’exclusivité en F1.
un refus controversé et une réaction du congrès américain
Le refus de la F1 d’autoriser l’entrée d’Andretti Global, en partenariat avec General Motors et sa marque Cadillac, a alimenté des suspicions de pratiques anticoncurrentielles.
Certains considèrent que l’exclusion d’Andretti vise à maintenir l’image d’un « club fermé », alors que des équipes comme Ferrari, Mercedes et Honda occupent déjà des positions établies dans le championnat.
En réponse, plusieurs sénateurs américains ont adressé une lettre aux dirigeants de la F1, soulignant que cette décision pourrait violer la loi Sherman, une législation anti-monopole interdisant les pratiques visant à restreindre la concurrence.
des contacts entre enquêteurs et dirigeants d’écurie
Profitant de la présence de la F1 aux États-Unis pour le Grand Prix, des enquêteurs ont interrogé plusieurs personnalités de la F1 sur les raisons du rejet de la candidature d’Andretti.
Dans une déclaration en août, Greg Maffei, PDG de Liberty Media selon speedcafe.com, a assuré que le groupe « coopérerait pleinement avec toute demande d’information ».
La F1, de son côté, a précisé avoir évalué l’impact potentiel d’une nouvelle équipe en consultation avec des « parties prenantes clés », sans toutefois nommer les acteurs concernés.
Cette enquête pourrait bien influencer les futures décisions de la F1 sur l’acceptation de nouvelles équipes, ainsi que la manière dont le championnat envisage son modèle économique.