Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a récemment exprimé son mécontentement concernant l’aileron arrière utilisé par McLaren lors du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2024.
Selon lui, cet élément aérodynamique n’était « pas conforme » aux règlements en vigueur, déclenchant ainsi une nouvelle polémique dans le paddock de la Formule 1.
Une ailette controversée chez McLaren
La controverse est née après que des images vidéo capturées depuis la monoplace d’Oscar Piastri, le pilote McLaren, ont révélé un élargissement du gap de l’aileron arrière sur les lignes droites à haute vitesse de Bakou.
Bien que McLaren ait défendu la légalité de son aileron, affirmant qu’il avait passé tous les tests de charge statique imposés par la FIA, cette dernière a finalement jugé que le comportement de l’aileron n’était pas acceptable.
McLaren a donc pris l’initiative d’apporter des modifications mineures à son aileron pour les prochaines courses.
Une réaction proactive de McLaren
Après la course de Bakou, remportée par Piastri suite à une intense bataille avec Charles Leclerc de Ferrari, McLaren a informé la FIA qu’elle ajusterait la configuration de ses ailerons pour éviter tout problème futur.
« Nous avons apporté des ajustements mineurs à tous nos ailerons arrière depuis Bakou pour nous assurer qu’il n’y ait plus de problème dans ce domaine, » a déclaré un porte-parole de McLaren à PlanetF1.com.
La FIA a ensuite clarifié ses directives concernant la conception des ailerons arrière, ce qui a poussé plusieurs écuries à ajuster leurs propres configurations.
Cependant, McLaren a été la seule équipe à reconnaître publiquement ces modifications, niant toutefois que celles-ci aient été directement demandées par la FIA.
Ferrari se maintient dans les règles
Fred Vasseur, lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, a confirmé que Ferrari n’avait effectué aucun changement à son aileron arrière, insistant sur le fait que les règles étaient claires.
« Pour moi, c’est noir ou blanc, » a-t-il déclaré en référence à la législation de la FIA sur les ailerons arrière.
Vasseur a également réitéré son intention de faire confiance à la FIA pour juger de la légalité des modifications techniques des autres équipes, notamment en ce qui concerne les récents débats autour du plancher des voitures Red Bull.
Des ajustements pour Austin
Nikolas Tombazis, responsable des monoplaces à la FIA, a indiqué que plusieurs équipes avaient dû apporter de légères modifications avant le Grand Prix d’Austin, mais sans révéler lesquelles.
Le point central de cette controverse reste les expérimentations faites par plusieurs équipes avec les ouvertures du slot gap de l’aileron arrière.
Cela souligne une nouvelle fois l’importance des détails techniques dans la recherche de la performance en Formule 1, où chaque innovation est scrutée par les régulateurs et les rivaux.
Un règlement plus strict pour l’avenir
Alors que la saison avance, la clarification des règles sur les ailerons arrière par la FIA montre à quel point les innovations techniques sont surveillées de près dans ce sport.
McLaren, en ajustant rapidement ses composants, a montré une volonté de respecter les nouvelles directives.
Toutefois, la pression entre les équipes reste palpable, et Ferrari continue de jouer un rôle de gardien vigilant des règlements.