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George RussellMercedes

Russell frustré d’avoir suivi l’appel des stands de Mercedes au Brésil

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George Russell, qui avait pris la tête du Grand Prix du Brésil après un départ spectaculaire, a exprimé sa déception après avoir suivi les instructions de son équipe Mercedes pour entrer aux stands juste avant que la course ne soit arrêtée par un drapeau rouge. Selon lui, il aurait dû faire confiance à son instinct.

Une décision stratégique qui coûte cher

Au départ de la course, Russell a surpassé Lando Norris et a mené pendant les premiers tours sous des conditions de pluie de plus en plus compliquées.

Cependant, Mercedes a pris la décision d’appeler Russell à rentrer aux stands pour changer de pneus, juste avant que la course ne soit interrompue à cause de l’accident de Franco Colapinto.

Cet arrêt a permis à des pilotes comme Max Verstappen et les deux Alpine de gagner un avantage significatif, leur permettant de finir sur le podium. Russell, lui, a dû se contenter de la quatrième place.

Le regret de ne pas avoir écouté son instinct

Russell a exprimé ses regrets en expliquant qu’il avait tenté de résister à la décision de son équipe. « Parfois, il faut faire confiance à son instinct », a-t-il admis sur motorsport.com.

Il a noté qu’il avait déjà pris des décisions similaires par le passé, notamment lors du Grand Prix de Spa, où son choix de rester en piste avait porté ses fruits. En restant en tête jusqu’au redémarrage, il pense qu’un podium, voire une victoire, aurait été possible.

Bien qu’il comprenne les difficultés auxquelles l’équipe doit faire face pour prendre des décisions dans des conditions imprévisibles, Russell estime qu’il avait une meilleure vision des conditions depuis le cockpit.

Il a néanmoins reconnu que Mercedes et lui travaillent ensemble pour le bien de l’équipe, même si ce n’est pas toujours couronné de succès.


Une leçon pour Mercedes

Cette expérience met en lumière la complexité de la prise de décisions en course, surtout dans des conditions aussi changeantes.

Mercedes devra analyser ce qui s’est passé pour mieux gérer de telles situations à l’avenir, tandis que Russell réfléchira à comment équilibrer son instinct personnel avec les instructions de son équipe.

Albert Joergensen
Mon nom est Albert Jørgensen. Je suis journaliste pour formule-1.ca, et j'ai toujours voulu travailler dans le monde de la Formule 1 et du sport automobile. Cela a été mon rêve depuis que je l'ai découvert à l'âge de 12 ans avec mon père. Mais devenir pilote de course, cela ne s'est jamais réalisé, alors j'ai dû trouver un autre chemin pour entrer dans ce milieu. Il y a un an, j'ai découvert qu'il y avait un vide concernant les nouvelles de Formule 1 en France et au Canada. Lorsque j'ai vu cela, j'ai décidé de combler ce vide avec des articles et des nouvelles de première classe. C'est pourquoi je rédige désormais quotidiennement les dernières nouvelles de la Formule 1 pour que les Français puissent également profiter de cet incroyable sport que nous connaissons tous.