Sergio Perez, une course sprint cauchemardesque à Qatar
Sergio Pérez a vécu une course sprint désastreuse lors du Grand Prix du Qatar. Placé en dernière position après un départ depuis la voie des stands, le pilote mexicain a été pris de court dès que le feu vert s’est allumé, laissant Franco Colapinto, au volant de sa Williams, prendre immédiatement l’avantage.
Christian Horner, directeur de Red Bull, n’a pas caché sa déception face à cette erreur inhabituelle. L’épisode illustre les défis auxquels Pérez fait face dans une période où il lutte pour justifier sa place au sein de l’équipe.
une stratégie tournée vers l’analyse
Loin de viser un bon classement, Red Bull a utilisé cette course pour collecter des données précieuses. Pérez a fait un arrêt au stand pour changer l’aileron avant, une décision purement stratégique.
L’objectif était de maximiser les informations sur le comportement de la voiture en conditions réelles, en vue des futures sessions et courses.
Horner a résumé cette approche en déclarant que Red Bull avait privilégié la récolte d’informations plutôt qu’une performance immédiate, notant l’importance de comprendre les ajustements nécessaires à la voiture.
un avenir sous pression
Bien que sous contrat jusqu’en 2025, Sergio Pérez voit sa position chez Red Bull fragilisée par des performances en demi-teinte.
La pression monte, d’autant plus que des candidats comme Yuki Tsunoda ou Liam Lawson sont envisagés pour prendre sa place.
Alors que la concurrence interne s’intensifie, Pérez doit rapidement retrouver de la constance et prouver qu’il peut encore contribuer à la domination de Red Bull. Un défi de taille pour le pilote mexicain, qui joue sa carrière sur chaque course.